Abdallah Deeb – un spécialiste en développement et maintenance de systèmes
juin 2, 2016
Beyrouth, le Paris du Moyen-Orient – dynamique, soucieuse de la mode, bondée, presque chaotique, mais son hospitalité chaleureuse est véritablement irrésistible. Beyrouth est la capitale du Liban et remonte à plus de 5 000 ans.
Abdallah vit à Beyrouth, toujours dans le même appartement où il a grandi.
Il déclare :
L’immeuble porte encore les traces des différentes guerres qui ont affligé le pays depuis ma naissance. Un endroit magnifique. J’adore vivre ici. J’ai essayé de quitter Beyrouth.
J’ai passé 3 ans dans un village, lorsque je me suis marié. Je m’attendais à détester cela, étant un citadin dans l’âme. Ce ne fut pas le cas. J’ai adoré chaque instant. J’ai hâte d’y retourner !
J’ai tenté de vivre en Italie, mais cela n’a pas fonctionné. Je n’y ai passé que 3 mois. Je me souviens encore de chaque seconde. Je suis tombé amoureux de Florence. Je suppose que mon point est le suivant : peu importe où l’on vit, tant que l’on est heureux et satisfait. Et je le suis !
Vivant dans une ville si animée, Abdallah, comment parvenez-vous à vous détendre ?
Ma femme et moi sommes très proches. Nous communiquons vraiment l’un avec l’autre. Nous passons beaucoup de temps ensemble. Parler avec elle me détend. Nous essayons de sortir davantage, car nous sommes tous deux confinés à travailler à domicile. De longs voyages parfois, mais plus récemment, simplement des promenades à Beyrouth.
Qu’en est-il de vos loisirs ?
Comme le dit la chanson, “Tous les petits garçons veulent apprendre à jouer de la guitare…”. J’ai fait cela quand j’étais adolescent. Puis j’ai arrêté. Récemment cependant, je me suis remis à jouer d’abord du ukulélé, puis de la mandoline et de la guitare. J’ai utilisé ma bourse OTGS cette année pour des leçons de guitare, spécifiquement pour perfectionner mes compétences en guitare électrique. Je continue à travailler là-dessus.
Quoi d’autre ? J’aime lire davantage, des livres non techniques quand c’est possible. Non, pas d’animaux de compagnie. Je vis avec deux chats mâles. Mais ils sont de la famille, donc ils ne comptent pas ! Les week-ends ? Je déteste les week-ends !
Que faisiez-vous avant de rejoindre OTGS ?
Juste avant de rejoindre ? Ou l’histoire longue ?
La version courte est que je travaillais pour RimuHosting, le fournisseur de serveurs pour OTGS. J’étais dans l’entreprise depuis environ 8 ans et je ressentais le besoin de changer de cap, comme on dit.
En remontant plus loin, j’ai obtenu ma première opportunité en travaillant avec l’un des premiers FAI au Liban en 1996 : Nous faisions tout à l’époque, pas seulement le logiciel. Nous construisions les serveurs, les connections aux modems d’accès commuté et installions les câbles dans les murs. C’est là que j’ai appris Linux, à l’époque où les gens de RedHat collectaient des dons pour rester en activité, et où Apache était encore un patch ! C’était l’époque, beurk !
Je cherchais un autre emploi dans tous les endroits habituels, c’est-à-dire stackoverflow, remote.co, etc. J’avais donc entendu parler d’OTGS et je connaissais wpml.org grâce à mon travail avec Rimu.
Quand avez-vous rejoint l’entreprise ?
Était-ce en août dernier ? Ouf, le temps passe vite !
Comment décririez-vous votre travail et quelles connaissances et expériences sont nécessaires ?
Les administrateurs système sont responsables du bon fonctionnement des choses. Cela inclut la recherche (parfois la construction) des bons outils, la planification de leur utilisation et leur maintenance. Cela signifie également travailler avec le reste de l’équipe pour les aider à utiliser le système à son plein potentiel.
Il faut avoir un savoir-faire polyvalent. Et on rassemble en quelque sorte les outils et les connaissances au fil du temps, en apprenant tout ce qui est nécessaire pour accomplir le travail.
L’une des caractéristiques les plus importantes qu’un administrateur devrait avoir est une bonne dose de paresse. Cela le poussera à automatiser davantage les choses, ce qui, à son tour, rendra les choses plus organisées et mieux réglées. Sinon, il serait en train de courir partout pour réparer ceci et cela avec du ruban adhésif.
“Le progrès n’est pas réalisé par les lève-tôt. Il est réalisé par les hommes paresseux qui cherchent des moyens plus faciles de faire quelque chose.”
― Robert A. Heinlein
Qu’est-ce qui vous met le plus au défi ?
Le défi pour moi est de rester concentré sur la tâche en cours, surtout lorsqu’il y a tant de choses à faire. Récemment, Ana C. m’a donné un bon conseil pratique à cet égard : tenir une liste de tâches, avec une tâche principale à terminer et y revenir dès que possible. Cela fonctionne vraiment !
Que diriez-vous être le meilleur aspect de votre emploi ?
Oh, tout ! Travailler avec l’ensemble de l’équipe chez OTGS a été un plaisir en soi. Être en mesure de faire ce que j’aime et de faciliter la vie des autres est tout simplement formidable. Hmm, et avoir un accès root à une multitude de serveurs qui sont effectivement occupés <large sourire>.
J’apprécie d’être disponible en étant connecté 24 heures sur 24 – il n’y a pas de plan défini, mais je peux même être joint par téléphone. De nombreuses tasses de café me maintiennent en activité.
Et… nos chats ! Ils me tiennent compagnie presque toute la journée. L’un d’entre eux essaie actuellement de prendre ma main pour la câliner, je tape avec une seule main !
Et concernant l’avenir ? Avez-vous des réflexions à ce sujet ?
Je suis en train de “construire” mon appartement actuellement. C’est mon projet à court terme, qui accapare la majeure partie de ma capacité de réflexion en dehors du travail. J’espère que cela sera bientôt terminé. Ensuite, je pourrai enfin avoir un chien ! Je souhaite un chiot :d
J’affectionne particulièrement cette citation de 1 Thessaloniciens 4:11, 12 : “Efforcez-vous de vivre paisiblement, de vous occuper de vos propres affaires et de travailler de vos mains, … afin que vous vous conduisiez honorablement … et que vous n’ayez besoin de personne”. Cela résume parfaitement ma philosophie.
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