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Travail et histoires

Faire en sorte que cela fonctionne : coder à Tokyo tout en apprenant le japonais, 7 heures d’avance

Avril 30, 2024

Kathy Banach

Avec du code sur son écran et des livres de japonais à ses côtés, notre développeur Eran Helzer expérimente directement ce que signifie travailler à distance depuis Tokyo. En alignant son emploi du temps avec une équipe située sept heures en arrière, il mélange ses obligations professionnelles avec son apprentissage personnel, soulignant les vastes opportunités qu’offre le travail à distance.

Eran, pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre parcours ?

Il y a environ 1 an, j’ai terminé les 3 années obligatoires de mon service militaire, plus une année supplémentaire. Pendant mon service, j’étais développeur logiciel. Cela, combiné au fait qu’une partie de mon service s’est déroulée pendant la COVID, m’a permis de vivre une période très variée et intéressante.

J’ai eu la grande chance de pouvoir rejoindre l’équipe OTGS peu après, ce qui, entre autres avantages, me permet de réaliser certains objectifs de destinations de voyage de longue date.

L’une de mes plus grandes passions est de rencontrer de nouvelles personnes de différentes cultures, d’apprendre sur leur pays et leur histoire, et d’élargir mes connaissances et compétences linguistiques.

Je suis également un très grand passionné de nature, donc pouvoir visiter des climats et des régions différents de mon pays natal, Israël, est quelque chose que j’apprécie.

Eran et ses camarades de classe profitant d’une réunion dans un Izakaya (bar japonais) près de Shibuya, l’un des grands centres de Tokyo

Pourquoi avez-vous décidé de travailler depuis le Japon et combien de temps allez-vous y travailler ?

Un parc à Tokyo

Je travaillerai depuis Tokyo pendant un total de 3 mois, avec 2 mois restants.

La culture m’a toujours intrigué. C’est probablement un pays aussi différent qu’il puisse l’être de mon pays natal, et c’est quelque chose qui m’intéresse.

De plus, c’est indéniablement le meilleur endroit pour étudier le japonais, ce que je fais actuellement. 🙂

Pouvez-vous partager votre expérience du travail à distance depuis le Japon et comment vous avez réussi à surmonter les défis d’être dans un fuseau horaire différent de celui de votre équipe ?

Bien que cela ait nécessité un ajustement de ma part, l’expérience a été généralement très agréable. L’équipe s’est montrée accommodante, et nous avons légèrement déplacé nos appels programmés afin de les rendre plus confortables pour moi.

Le reste consistait essentiellement à déplacer mes propres heures de travail pour m’adapter au mieux au reste de l’équipe. Cela signifie qu’au lieu de travailler du matin à l’après-midi, je travaille du début d’après-midi au tard le soir. Cela garantit que je suis disponible pour les gens pendant une grande partie de leur journée, et vice versa.

Je peux continuer à travailler essentiellement normalement, grâce au fait que je suis assez flexible avec mes propres horaires. Ma « journée de travail » est restée principalement synchronisée avec le reste de mon équipe, mais grâce à la flexibilité et à mon fuseau horaire actuel, je peux avoir des activités différentes de celles que j’aurais autrement.

Je savais que travailler depuis un fuseau horaire différent nécessiterait que je change significativement mon emploi du temps, et je suis tout à fait heureux de le faire pour cette opportunité 🙂

Eran le dernier jour d’école de japonais avec ses camarades de classe
Floraison des cerisiers au Japon – tout Tokyo semble être coloré en rose et blanc

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans le travail à distance ?

Je dirais que le plus grand avantage est définitivement la flexibilité, en termes de localisation.

Et voici quelques photos de quelques excellents plats et choses que j’ai découverts en travaillant à distance depuis le Japon jusqu’à présent :

  • Un nom de conférence amusant à l’aéroport
  • Omu-raisu, une omelette japonaise
  • Ramen, probablement le plat le plus commun à Tokyo
  • Takoyaki de rue, alias boulettes de poulpe frites, un aliment de rue commun
  • Un bol de ramen
  • Au Japon, il est courant de boire le saké (alcool de riz) chaud
  • Les Sakura (fleurs de cerisier) colorent les rues en rose et blanc

Quels sont vos projets concernant les endroits où séjourner/travailler à l’avenir (le cas échéant) ?

Rien de concret encore, mais je suis sûr que je serai très heureux de refaire cela à l’avenir !

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